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  • Quelles lois de défiscalisation pour acheter un appartement ?

    Acheter un bien pour réaliser un investissement locatif peut s’avérer aujourd’hui très rentable. Mais avec la multitude de lois promulguées, difficile de déterminer les avantages fiscaux dont il est possible de profiter. Décryptage des dispositifs de défiscalisation immobilière.

    Afin de favoriser l’investissement dans le neuf, le gouvernement a mis en place de nombreuses mesures permettant de financer son bien grâce aux loyers perçus… et aux réductions d’impôts. Pour en bénéficier, il est tout d’abord possible de faire appel au dispositif Pinel. Celui-ci s’adresse aux acheteurs d’un logement neuf désirant le mettre en location. En répondant à plusieurs critères (loyer et ressources des occupants plafonnés, label BBC 2005 ou RT 2012), il est ainsi possible de profiter d’un abattement fiscal allant de 12 à 21 % (selon la durée du bail de location).

    Effective jusqu’au 31 décembre 2016, la loi Censi-Bouvard s’intéresse aux investisseurs qui achètent une résidence de services neuve (EHPAD, résidence senior, etc.). Elle permet de bénéficier d’une remise d’impôt à hauteur de 300 000 euros.

    Il est également possible d’adopter le statut LMNP (Loueur meublé non professionnel) si vous investissez dans un logement meublé pour le louer et que vos revenus sont inférieurs à 23 000 euros par an. Vous bénéficierez alors d’une réduction d’impôt sur l’ensemble de vos charges foncières. Si vos revenus annuels sont supérieurs à 23 000 euros, vous pouvez adopter le statut de LMP (Loueur meublé professionnel). Celui-ci présente de nombreux avantages, tels que la possibilité d’avoir des revenus complémentaires exonérés d’impôt, mais aussi des inconvénients certains (inscription au Registre du commerce et des sociétés notamment). Avant d’acheter un bien, veillez donc à bien choisir votre dispositif de défiscalisation immobilière.

     

  • Taux immobiliers 2022- l’augmentation se poursuivra en 2023 mais les taux sont encore bas

    Les taux continuent d’augmenter en 2022

    De nouvelles hausses des taux de crédit immobilier ont été observées au mois d’avril, ce qui porte à environ 0,75% la remontée du coût d’emprunt depuis 6 mois. A la mi-avril, le taux moyen mesuré était de 4,05% sur 15 ans, au lieu de 3,95% à la fin mars, et de 4,25% sur 20 ans pour un taux de 4,20% fin mars. Ces taux moyens grimpent toujours : encore situés à 3,50% sur 15 ans et 3,70% sur 20 ans au début de l’année 2022, cette hausse dépasse désormais les 0,5%.

    Mais ils feront baisser les prix de l’immobilier

    En 2020, les taux d’emprunt immobilier ont connu une baisse significative qui a engendré une hausse continue des prix de l’immobilier. Cette hausse des prix s’était notamment accentuée avec l’important retour des secundo-accédants sur le marché, moins touchés par cette actuelle remontée des taux.
    Sur l’ensemble de l’année 2022, la tendance s’inverserait et l’on s’attend à une stabilisation des prix. En effet, si un « risque de blocage » était évoqué dernièrement, la hausse des taux devrait faire chuter les prix de l’immobilier français, ou, au moins, atténuer la hausse et les stabiliser. Dans les zones dites « non-tendues », on attend une stabilisation au premier semestre et une baisse pour la fin d’année de 5 à 7%. En revanche, pour les autres zones, celles où une pénurie de logements face à la demande est constatée, les prix devraient continuer d’augmenter pour se stabiliser au deuxième semestre.

    Le PTZ+, une aide pour devenir propriétaire malgré la hausse des taux

    La hausse des taux devrait aussi freiner les projets d’accession à la propriété des particuliers. Une dégradation des intentions d’emprunt chez les ménages a déjà été relevée. Néanmoins, le nouveau dispositif du prêt à taux zéro + (PTZ+) pourra effacer temporairement cette hausse des taux. Il la compensera jusqu’à la fin du premier semestre en permettant aux ménages d’augmenter leur budget d’achat grâce à son effet « solvabilisateur ». En parallèle, les prix pourraient encore augmenter modérément au premier semestre, les ventes conclues étant encore liées à l’activité de la fin d’année 2021.

  • Les points de vigilance lors d’une visite d’une maison ancienne 

    Lors de la visite d’une maison ancienne, veillez à être encore plus vigilant que pour un autre type de bien. Nos conseils pour une visite sans surprise.

    maison ancienne.JPGLors d’une visite pour un achat immobilier, il est primordial d’être un observateur méticuleux. Constat d’autant plus vrai lorsqu’il est question d’une maison ancienne.

    Au moment de la visite d’une maison ancienne, il faut être encore plus attentif à certains points. C’est le cas de l’aspect général du bien. État du plafond, des fenêtres, des murs… Prenez le temps de tout vérifier. Intéressez-vous également au mode de chauffage, à la production d’eau chaude et plus important encore aux montants des charges. En effet, dans une maison ancienne, ce dernier point peut vite être rebutant pour un achat. Dès la première visite du logement, demandez le diagnostic de performance énergétique pour estimer le budget énergétique et les travaux de rénovation à faire.

    Contrairement à un appartement, aucun diagnostic Carrez n’est obligatoire pour la vente d’une maison. Raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à mesurer la surface et à demander le plan. Si la maison appartient à un lotissement, renseignez-vous sur le règlement en vigueur, car il faudra vous y plier. Méfiez-vous également du coup de cœur lors de la première visite d’une maison ancienne. Ce sont généralement des biens atypiques qui peuvent vous faire oublier tout sens des réalités. C’est pourquoi il faut réaliser une contre-visite. Dans certaines situations, il peut même être judicieux de faire appel à un professionnel qui sera en mesure de vous indiquer le budget qu’il vous faudra allouer à l’entretien du bien.

  • Les points de vigilance lors d’une visite d’un appartement ancien 

    État des parties communes, montant des charges, ambiance de voisinage… Découvrez l’ensemble des points de vigilance lors de la visite d’un appartement ancien.

    appartement ancien.JPGAmbiance du quartier, luminosité du bien, étage… au-delà de ses premières impressions, il est important de bien vérifier certains points lors de la visite d’un appartement ancien que l’on envisage d’acheter.

    Que ce soit pour une maison ou un appartement, neuf ou ancien, il convient de se poser les bonnes questions dès la première visite. Voici quelques éléments à prendre tout particulièrement en compte : le logement est-il adapté à vos besoins (superficie des pièces, agencement, distribution, exposition, etc.) ? Son état correspond-il à votre projet (nécessité de réaliser des travaux, diagnostics à jour, état des murs et des plafonds, mode de chauffage, etc.) ? Sa situation répond-elle à vos envies (proximité des transports, des écoles, des grandes surfaces, etc.) ?

    Pour la visite d’un appartement ancien, d’autres points sont essentiels. En effet, en l’achetant, vous deviendrez également copropriétaire de l’immeuble. Raison pour laquelle il faut tout d’abord vérifier l’état des parties communes (toiture, murs porteurs, ascenseur, interphone, etc.). Prenez aussi le temps de lire les procès-verbaux des dernières assemblées générales afin de connaître les décisions prises. Autre élément important : les charges de copropriété. Quel est leur montant ? À quoi correspondent-elles ? N’hésitez d’ailleurs pas à consulter le carnet d’entretien de l’immeuble que le vendeur doit se procurer auprès du syndic.

    Enfin, multipliez les visites à différentes heures de la journée et réalisez une enquête de voisinage. Ainsi, vous éviterez les mauvaises surprises éventuelles.