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  • Guide du crédit – 3– Les principales garanties - fin

    4. Les assurances

    Les assurances vous seront toujours imposées lors de la souscription d’un prêt auprès d’un organisme financier. Ces assurances permettent de couvrir les besoins de l’emprunteur en cas de sinistre.
    Il y a deux principales assurances :

    a. L’assurance décès-invalidité

    Celle-ci protège l’emprunteur d’une perte brusque de ses revenus suite au sinistre et se charge d’éponger les dettes de la personne si celle-ci décède, afin que sa descendance n’ait pas à en pâtir.
    Souscrire à une assurance revient à faire des cotisations suivant des modalités décidées avec l’organisme emprunteur.
    Ces cotisations se font :

    • soit sur le capital emprunté (le taux de la prime décès-invalidité est appliqué sur la somme prêtée et la mensualité est constante),

    • soit sur le capital restant dû (le taux de prime s’applique sur la somme que l’emprunteur doit encore et la mensualité est généralement dégressive avec le temps).

    b. L’assurance chômage

    Cette assurance facultative se charge de régler vos mensualités si jamais vous vous retrouvez sans emploi. C’est la banque prêteuse qui propose généralement cette souscription et il faut faire attention aux closes qu’elle renferme. Son coût est généralement très élevé et il faut être vigilant par rapport à la durée de la période de carence pendant laquelle l’assurance ne sera pas active, mais aussi par rapport au temps pendant lequel elle se chargera des échéances de prêt.

    NOS CONSEILS

    Comme vous avez pu le voir, il existe de nombreuses possibilités de crédits immobiliers, assortis de nombreuses garanties. Comment choisir ?
    Pour votre prêt, essayez d’obtenir le plus de prêts aidés possible, ils sont souvent cumulatifs et plus intéressants que les prêts bancaires. Vous prendrez un prêt bancaire pour la somme restante à financer.
    Pour les garanties, soyez attentifs aux coûts et aux modalités d’application de ces garanties. Il n’y a pas une meilleure garantie qu’une autre, cela dépend de votre situation et de vos besoins. Votre banquier saura vous aider à choisir la formule la plus appropriée.

    Vous avez maintenant toutes les infos pour aborder votre recherche de financement en toute sérénité. Et surtout gardez à l’esprit que votre conseiller bancaire a un devoir d’information, donc n’hésitez pas à lui poser TOUTES les questions possibles.
    Ne contracter un crédit que lorsque vous êtes sur des 4 points suivants :

    • La durée du crédit

    • Le montant des mensualités ? Fixe ou variable ?

    • Les autres frais possibles ? (type : remboursement anticipé)

    • Quelles sont les garanties associées ? Et leurs modalités d’application ?

  • Guide du crédit – 3– Les principales garanties

    Suite aux deux précédents articles présentant l’offre de prêt, ainsi que les différents types de crédits envisageables pour votre achat immobilier, voici une troisième partie sur les principales garanties qui vous seront proposées lors de la souscription de votre prêt immobilier.

    LES GARANTIES :

    Il existe plusieurs types de garanties associées aux différents prêts que proposent les organismes financiers. Ces garanties peuvent être cumulées selon certaines conditions. Voici les différentes garanties que l’on vous proposera :

    1. La caution

    On parle de caution lorsque qu’un tiers s’engage à rembourser le crédit à la place de l’emprunteur si celui-ci ne peut plus honorer le remboursement de sa dette. Il existe deux grandes catégories de cautionnement :

    • Le cautionnement solidaire : Cautionnement par une personne physique qui devient solidaire du paiement de la dette de l’emprunteur.

    • Le cautionnement mutuel (pour un pret immobilier de 35 ans) : Cautionnement par des organismes financiers. Leur service coûte environ 3% du montant du prêt. En échange de cette somme, l’organisme s’engage à régler votre dette si vous ne pouvez plus le faire. Par la suite, si vous ne pouvez pas rembourser l’organisme, il pourra vendre vos biens pour se dédommager.

    2. L’hypothèque

    Le prêteur obtient un droit sur un bien immobilier de l’emprunteur. Ce droit garanti le remboursement de sa dette et doit être constaté par un acte notarié. L’emprunteur continue toutefois de jouir de son bien et peut y prendre plusieurs autres hypothèques. Mais s’il ne peut plus payer le remboursement de son crédit, le prêteur a désormais le pouvoir de vendre ce bien pour se rembourser.
    Les frais d’hypothèques atteignent environ 2% du montant du prêt. Si le propriétaire du bien décide de le vendre, il procèdera à une « mainlevée » de l’hypothèque sur le bien et paiera des frais avoisinant les 1% du montant du prêt.

    3. IPPD (Inscription au privilège de prêteur de deniers)

    Cette inscription représente une garantie pour un établissement bancaire qui y souscrit. Elle lui permet de se protéger contre les risques de non remboursement auxquels il fait face en prêtant de l’argent. L’IPPD est à l’instar de l’hypothèque un acte obligatoirement notarié. Toutefois, cette inscription ne garantie toutefois pas le financement d’une acquisition en construction, parce que le bien doit être terminé au moment de l’inscription.
    L’IPPD fonctionne sur le même principe que les autres garanties, il confère un droit au prêteur sur le bien immobilier de l’emprunteur.

  • Les grandes lignes du plan logement de Cécile Duflot

    Crise de l’immobilier : les propositions de Cécile Duflot

    Cécile Duflot vient de présenter son plan pour lutter contre la crise du logement devant le Conseil des ministres. Son objectif: atteindre le chiffre de 500.000 nouvelles habitations par an  . La ministre du Logement compte en premier lieu simplifier la conversion des espaces vacants en habitations.

    Réquisitionner les bureaux inutilisés

    Sur le territoire français, Cécile Duflot estime que les bureaux vacants représentent 5 millions de mètres carrés à disposition, dont la moitié se situe en région francilienne. La ville de Paris a par ailleurs déjà commencé à convertir ses bureaux vides en habitations.

    Mises en chantier: lutter contre les recours injustifiés

    Une autre mesure proposée par la ministre du Logement visera à éviter le blocage des projets immobiliers par des recours malveillants ou injustifiés. Ces plaintes contre les permis de construire sont déposées dans le seul but de retarder les mises en chantier, parfois dans un but lucratif. Environ 25.000 logements par an voient ainsi leur projet bloqué, dont 5.000 sont situés à Marseille.

    Exploiter l’espace urbain

    Autres initiatives de la ministre: construire des immeubles plus hauts d’un ou deux étages et densifier les zones pavillonnaires. Une autre mesure proposée est la construction de « dents creuses » : des immeubles d’un ou deux étages placés entre deux édifices plus hauts. Cécile Duflot propose aussi de faciliter la création de parkings.
    Le temps presse, en période de crise: ce plan logement sera donc examiné par le Conseil d’État dès la mi-mai. Grâce à une procédure législative accélérée, les premières mesures devraient être appliquées dès cet automne.

     

  • Chauffage et DPE - Tout pour réaliser des économies

    Chauffage - Tout pour réaliser des économies

     

    Comment réduire votre facture de chauffage ? Mieux vaut, tout d'abord, donner la priorité à l'isolation sans oublier l'indispensable ventilation. Pour vous aider dans l'analyse des dispositions à prendre, faites donc réaliser un diagnostic énergétique (DPE). Si votre chauffage est électrique, le remplacement des vieux radiateurs par des appareils performants offre bien des avantages. Enfin, le crédit d'impôt encourage les travaux de rénovation ayant pour objectif de diminuer votre consommation d'énergie.

    PRIORITÉ À L'ISOLATION :

    Que l'on reste fidèle à son chauffage ou que l'on opte pour un nouvel équipement, une bonne isolation est aujourd'hui plus que jamais indispensable.

    On sait que le chauffage représente près de 70 % de la consommation domestique d'énergie. Vu l'augmentation constante du prix des énergies non renouvelables, il paraît judicieux d'éviter tout gaspillage. Améliorer l'isolation de la maison revient à empêcher la chaleur de s'échapper, donc à consommer moins. C'est aussi la meilleure façon de préserver l'environnement, car moins on consomme d'énergie, plus on réduit les émissions de gaz à effet de serre.

    UN DIAGNOSTIC EN PLUS :

    Depuis le 1er novembre, le Diagnostic Performance Energétique (DPE) est devenu obligatoire à l'occasion de la vente d'une maison ou d'un appartement.

    Outre sa nécessité lors d'une vente, ce diagnostic peut être très intéressant pour faire le point sur l'état d'isolation de son propre logement et obtenir de bons conseils sur les éventuels travaux d'amélioration. Optimiser les performances de la maison conduit souvent à investir un peu pour consommer beaucoup moins !

    Une évaluation en trois temps.

    Le DPE regroupe les trois familles d'information suivantes :

    1. Une estimation de performance énergétique du logement, c'est-à-dire sa consommation annuelle d'énergie et son émission de gaz à effet de serre, est réalisée.

    2. La comparaison de l'indice aux factures d'énergie effectivement payées par les occupants permet au diagnostiqueur de constater s'il y a correspondance ou non.

    3. Les remèdes préconisés découlent de toutes ces observations. Le diagnostiqueur recommande les éventuels équipements à ajouter (régulateurs, programmateurs...) ou les travaux à réaliser pour optimiser la performance énergétique de la maison. Il propose différentes options, estime leurs coûts et calcule les délais d'amortissement.

    LE CRÉDIT D'IMPÔT :

    L'éco pret à taux zéro encourage les économies d'énergie et lutte contre les dégagements de gaz à effet de serre. Son but : influencer nos choix en matière de rénovation et de mode de chauffage.

    Réduire la facture de chauffage va de pair avec l'idée de développement durable. Suite aux accords de Kyoto et aux directives européennes, l'Etat s'est engagé à réduire l'émission de gaz à effet de serre. Le chauffage des habitations étant l'une de ses causes, les économies d'énergie sont donc fortement encouragées, via des crédits d'impôt.